Du Puits Arabe à la marine de St Philippe - rédaction : J.D
Une petite pause pour pique-niquer au Puits Arabe, les uns s’asseyent sous les vacoas, ou sur leurs racines, d’autres comme Sylviane et Jean- Marie préfèrent pique-niquer face à l’océan. Et nous voilà repartis sur le sentier du littoral pour rejoindre St Philippe situé à 2 heures de là.
Tous transpirent à grosses gouttes, sous un soleil de plomb qui chauffe les roches noires. Il vaut mieux ne pas s’arrêter trop longtemps car les moustiques sont là, les marcheurs se baissent pour chasser les intrus, une danse parfois comique s’ensuit: on se croirait en Bavière, à une fête folklorique, quand on voit nos hommes se frapper les mollets et les cuisses...
Le sentier même s’il longe le littoral n’a rien d’une autoroute : il traverse un terrain assez accidenté. Parfois , il faut faire preuve d’agilité pour descendre sur de gros blocs. Pour certains, les bâtons de marche sont d"un bon secours.
Une belle échelle a été placée par les « contrats aidés de l’ONF » sur un passage périlleux. Nous marchons d’un bon pas. Un endroit demande des efforts, il faut se hisser à la force des bras pour atteindre un surplomb rocheux.
La randonnée se poursuit, au milieu des vacoas . Près de St Philippe, nous sommes dans « une fabuleuse forêt de pandanus ».
Nous faisons une halte pour regarder des familles se baigner dans les bassins naturels. Tous ont très soif et un impérieux besoin d’ombre et de fraîcheur.
De temps à autre, une brise venant de l’océan nous évente. Encore une centaine de pas et sommes au point de rendez-vous, où nous attend notre bus. Quelques randonneurs font encore un petit détour par la marine de St Philippe.